Cela fait 17 ans que Jean-Marie travaille dans la sécurité. De la sécurité rapprochée dans le monde du luxe en passant par 9 mois de surveillance 24/24h, voilà maintenant 4 ans qu’il travaille au FIAP pour Pulsart Sécurité. « Quand j’ai vu le cadre, je me suis rendu compte que c’était totalement différent de ce que je faisais car c’est essentiellement du statique, du repérage, de l’observation. On doit pouvoir reconnaître les gens à danger et renseigner ceux qui sont perdus. »
L’objectif dans ce métier (et plus spécifiquement appliqué au FIAP) est de : filtrer les entrées, distinguer les personnes qui viennent pour un séminaire de celles qui sont là pour déjeuner en s'assurant que personne n’entre avec de mauvaises intentions et veiller à ce que les consignes à l’entrée soient respectées. Il faut être polyvalent et être capable de s’adapter au lieu où l’on exerce sa fonction. Pour être un bon agent de sécurité et bien faire ce métier, connaitre les corps de métier du lieu et les personnes qui y travaillent est primordiale car s’il y a un problème il faut savoir être réactif et se déplacer facilement.
Le métier d’agent de sécurité est plein de facettes en fonction du lieu où l'on travaille. Dans les établissements de luxe, il faut savoir être discret et reconnaître des exigences qui peuvent être au-delà des compétences de l’agent. « Ce que l’on attend d’un agent dans un lieu comme le FIAP est d’être observateur, à l’écoute des clients qui ont plus de temps pour discuter où qui demande des renseignements sans forcément passer par la réception ». Dans les cas plus problématiques, l’agent peut être amené à faire des levées de doutes, de gérer des conflits entre personnes, être médiateur, amener le dialogue. « Pour moi la définition de mon métier c’est d’être attentif, savoir faire preuve de patience et garder son sang-froid fasse à un potentiel danger »
Dans ce métier il peut y avoir des dangers mais il peut être différent en fonction de la structure et de la situation. La meilleure solution reste le dialogue et la mise en sécurité des personnes.
Jean-Marie n’est pas seulement agent de sécurité car il exerce également le métier d’infirmier de nuit dans un service de greffe. « La nuit, je vois la détresse des gens. J’aime ce métier mais j’avais également besoin d’un exutoire. Le fait de combiner ce métier avec celui de la sécurité me permet de voir aussi la vie, le monde qui passe, la gentillesse des gens, c’est comme une thérapie pour moi »
Paradoxalement, le fait de travailler au FIAP, qui est un établissement qui draine moins de personnes que le Plaza est plus propice à la rencontre car la clientèle hébergement, séminaire ou tout simplement les personnes de passage ont plus le temps de discuter. « c’est agréable de rencontrer des personnes tout en faisant son travail. »